Le budget de l’ESR en baisse de 175,9 millions € en 2021
La pétition réclamant un moratoire sur la loi de programmation de la recherche a déjà été signée par plus de 14 000 personnes.
Il vous reste 48 h pour vous joindre à nous et exiger que le débat parlementaire se fasse sur une base factuelle, non sur un budget fallacieux et sur une analyse d’impact déficiente. Rassembler 20 000 signatures nous permettra de peser sur la représentation nationale. Nous vous remercions par avance de faire circuler la pétition en urgence dans tous vos réseaux, au sein du milieu académique et surtout en dehors.
Le projet de loi de finances 2021 apporte une preuve supplémentaire de l’insincérité budgétaire de la loi de programmation de la recherche. Du point de vue du ministère, les « crédits de la mission Enseignement Supérieur et Recherche du Projet de Loi de Finance (#PLF2021) mentionnent une augmentation de 600 millions € sur les crédits du ministère et de 400 millions € pour la première marche de la #LoiRecherche. » Cependant, chacun peut vérifier dans le projet de loi de finance 2021[1] que les crédits de paiement de cette mission décroissent de 28,664 milliards € à 28,488 millards €, soit -0,6%.
Le rapport Rapin de la commission des finances du Sénat[2] déplore le jeu de bonneteau budgétaire du ministère, lié à la dette contractée par la France auprès de l’Agence spatiale européenne (ESA). Cette dette prise en compte, l’évolution budgétaire est évaluée à +104 millions € (+0,36%). Une fois l’inflation soustraite (estimée par l’INSEE à 0,7% en 2020), le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche baisse donc de 100 millions €, environ.
En conséquence, ni le glissement vieillesse technicité (0,45% en moyenne), ni le plan de revalorisations et de promotions des carrières scientifiques dont s’enorgueillit le MESRI ne sont financés.
[2] voir pages 30 et 31.