Nous vous invitons à vous associer ci-dessous aux 1375 signataires de notre tribune en faveur d’une stratégie sanitaire d’élimination de la transmission du SARS-CoV-2, publiée le 17 février 2021 dans Libération. Elle s’accompagne d’une note complémentaire détaillant les diverses options stratégiques en présence et justifiant notre engagement en faveur de Zéro Covid : Vertige des hauts plateaux.
Vous pouvez également signer l’appel international #ZéroCovid, qui propose une version paneuropéenne de cette stratégie, à la fois très stricte et accompagnée d’un ensemble de mesures sociales concourant à ne laisser personne sur le bas-côté.
Zéro Covid : pour une stratégie sanitaire d’élimination du coronavirus
Zéro Covid : pour une stratégie sanitaire d’élimination du coronavirus
Il y a un an, alors que l’épidémie de coronavirus était en expansion rapide, une note de l’OMS exposait les deux stratégies sanitaires envisageables : contenir l’épidémie ou l’éliminer. La première stratégie, dite de mitigation ou d’aplatissement de la courbe, a été celle adoptée par l’exécutif : elle vise à limiter le taux de reproduction épidémique pour maintenir les services de réanimation en dessous de la saturation. Cette stratégie, qui impose à la population des contraintes considérables pour une durée indéfinie, a conduit à un haut plateau épidémique faisant 400 morts et 20 000 contaminés par jour. L’absurdité de ce choix est évidente : puisque le contrôle s’effectue sur le taux de reproduction, l’épidémie pourrait aussi bien être contenue sur un plateau très bas sans demander d’effort supplémentaire.
Cette irrationalité française tient-elle au fait que les décisions stratégiques sont prises dans l’opacité, sans débat public scientifiquement éclairé ? De fait, les moyens d’action proposés par les chercheurs de différentes disciplines ont été réduits à un unique curseur réglant le niveau de privation de liberté par le confinement. L’autocontrôle par les autorisations de déplacement dérogatoire et l’inutile couvre-feu de 18 heures nous valent d’être la risée de nos voisins, qui titraient dès novembre sur « l’Absurdistan autoritaire ». « Et inefficace », faut-il ajouter aujourd’hui. Alors que de nouvelles souches ont fait leur apparition, plus contagieuses et plus résistantes à l’immunisation, il est temps que l’action publique s’appuie enfin sur le débat démocratique et sur des propositions rationnelles préalablement soumises au travail de controverse scientifique.
La seconde stratégie exposée il y a un an, qui vise à l’élimination du virus, a été appliquée avec succès dans plusieurs pays, qui ont retrouvé leur vie sociale et leur activité productive. S’il est vrai que l’insularité a aidé certains pays comme la Nouvelle-Zélande, une concertation entre pays frontaliers permettrait de pallier cette difficulté en Europe. Insistons : quand bien même la présentation de la stratégie d’élimination inclut souvent une phase transitoire de reconfinement, tout l’intérêt du zéro Covid réside dans le fait que cette stratégie n’est pas directement tributaire d’un confinement. Au contraire, même : elle repose sur le déploiement de multiples mesures complémentaires, concourant à en finir avec le coronavirus en quelques mois sans porter atteinte aux libertés publiques.
Nous savons, depuis juin 2020, que le coronavirus se transmet principalement par voie d’aérosol, y compris par des porteurs asymptomatiques, lorsqu’ils respirent ou parlent. Le port de masques FFP2 dans les lieux clos permet de diminuer d’un facteur 50 la quantité de particules virales inhalées. Il faut généraliser leur usage, et donc en fabriquer ou en commander, et éduquer à leur nettoyage et à leur recyclage. Les lieux de restauration collective sont des endroits de forte contamination : en équipant chaque table de deux hottes de ventilation équipées de filtre HEPA, l’une qui apporte à la table de l’air non contaminé, et l’autre, aspirante, qui piège les gouttelettes produites avant qu’elles puissent être inhalées, on réduit la quantité de particules virales d’un facteur 10. Il faut donc produire ou acheter ces purificateurs d’air et former des techniciens pour leur déploiement rapide. Pour quantifier le risque et adapter les procédures sanitaires aux caractéristiques d’un lieu fermé, il convient de déployer des capteurs de CO2 et de particules fines, peu onéreux. Ce ne sont là que trois exemples, parmi des dizaines de techniques dont l’État doit assurer la conception, la mise en production et la généralisation dans les transports, les bureaux, les lieux de culture, les écoles et les universités, pour quelques milliards d’euros, un coût faible au regard du désastre économique et social actuel.
La vaccination a un rôle clé à jouer dans le dispositif d’élimination du virus. Mais elle est menacée par le fiasco national en matière de conception, de fabrication et de distribution des vaccins. Cet échec est imputable à la politique de recherche court-termiste menée depuis quinze ans contre la volonté de la communauté scientifique, mais aussi au fait que l’appareil d’État, dont les hauts fonctionnaires sont dépourvus de formation scientifique, a de facto remplacé toute politique de recherche industrielle publique par l’octroi, en pure perte, de milliards d’euros de crédit d’impôt aux entreprises privées. Or, sans un pôle industriel de santé publique à même d’accompagner l’effort scientifique, la lutte contre le Covid sera vouée à l’échec.
Sur la durée, éliminer le coronavirus exige le recrutement et la formation d’équipes d’arpentage épidémiologique regroupant 50 000 personnes par groupes de cinq, affectés à des quartiers ou à des communes au gré des résurgences. Le test des eaux usées permettra leur déploiement rapide selon les besoins. Ces équipes tenues au secret médical auront la tâche de retracer les contacts, de proposer des méthodes d’isolement, d’effectuer des tests et d’assurer la politique de prévention de terrain, qu’une application ou un « centre d’appels » ne permettent pas de mener. Trois semaines à plein temps et cinq en alternance sont nécessaires à leur formation. Un confinement éventuel, imputable à l’impéritie de l’exécutif, n’a pas vocation à excéder cette période d’équipement et de formation, à l’issue de laquelle le taux d’incidence aura fortement baissé. Le pays entrera dans une nouvelle temporalité, celle d’une veille reposant sur un maillage sanitaire étroit mais respectueux des libertés publiques. Il faudra alors tirer les leçons des échecs stratégiques et recréer les conditions permanentes d’un débat public scientifiquement informé. Les errements d’une année sonnent comme un avertissement : l’intégrité, la responsabilité et l’autonomie de la science conditionnent notre capacité de délibération, notre démocratie et nos libertés publiques.
Premiers signataires
Bruno Andreotti, physicien | Cécile Birks, angliciste | Yann Bugeaud, mathématicien | Bruno Canard, virologue | Gérard Chaouat, immunologiste | Christiane Denys, zoologiste | Natalie Depraz, philosophe | Pascale Dubus, historienne de l’art | Jose-Maria Fullana, physicien | Laurence Giavarini, littérature française | Sophie Gizard, archéologue | André Gounot, historien | Jacques Haiech, biologiste | Caroline Ibos, sociologue | Stefaniya Kamenova, écologue | Pascal Maillard, littérature française | François Marchal, anthropologie biologique | Pérola Milman, physicienne | Pierre-Yves Modicom, germaniste | Francoise Muscatelli, biologiste | Laurent Perrin, généticien | Elisabeth Piotelat, informaticienne | Sabrina Speich, géophysicienne | Martin Tiano, chimiste | Constance Valentin, physicienne | Anaïs Wion, historienne |
Liste des 1375 signataires
Dernières signatures
1,375
Anne Delattre
Avr 11, 2021
1,374
christiane Gromellon
Avr 11, 2021
1,373
clara broton
professeur
Avr 11, 2021
1,372
Anne PUECH
Fonctionnaire
Avr 11, 2021
1,371
Isabelle BOULANGER
Avr 11, 2021
1,370
Julie Gromellon Rizk
Avr 11, 2021
1,369
Mallory Carlu
Systèmes complexes
Avr 10, 2021
1,368
Vincent Bousset
Professeur des Écoles
Avr 10, 2021
1,367
Bénédicte BILLECOCQ
Avr 10, 2021
1,366
Marie Pierre Lods
Avr 10, 2021
1,365
Frédérique Gabriel-Pomarède
Avr 10, 2021
1,364
Dominique FOURTUNE
Avr 10, 2021
1,363
Sébastien Lemonnier
Avr 10, 2021
1,362
Ghislaine Tournerie
Avr 10, 2021
1,361
Thierry grange
Avr 10, 2021
1,360
Sophie Brescia
Avr 10, 2021
1,359
Boris Pothier
Avr 10, 2021
1,358
Guillaume GAUTREAU
Chercheur en Bioinformatique
Avr 08, 2021
1,357
Cornelia Kaslin
Avr 08, 2021
1,356
Philippe Dambournet
angliciste
Avr 07, 2021
1,355
Cédric Ortiz
Informatique
Avr 07, 2021
1,354
Matthieu Postel
Ingénieur
Avr 07, 2021
1,353
Yûki Takahata
Avr 07, 2021
1,352
Gwenaelle Garcia
Professeur
Avr 07, 2021
1,351
Karim Verheyden
Avr 07, 2021
1,350
Alain CHRISTOPHE
Enseignant (allemand)
Avr 07, 2021
1,349
Fabrice Marco
Informatique
Avr 07, 2021
1,348
Timothée Ravier
Informatique
Avr 07, 2021
1,347
Y Y
Avr 07, 2021
1,346
Clément Parise
Avr 07, 2021
1,345
Michèle Hauteville
Avr 06, 2021
1,344
Claire Talibart
Avr 06, 2021
1,343
Fanja Ratrimo
Universitaire
Avr 05, 2021
1,342
Théotime Vauthier
Éducateur spécialisé
Avr 05, 2021
1,341
Nolwenn Millet
Avr 05, 2021
1,340
sandra touboul
Professeur
Avr 04, 2021
1,339
Andreea Fratila
Enseignante
Avr 04, 2021
1,338
Daniela Langer
musicologie
Avr 04, 2021
1,337
Didier MIGNEAU
Avr 04, 2021
1,336
Françoise Dahmane
Avr 04, 2021
1,335
Saad Bennani
Avr 04, 2021
1,334
Olivier Vilain
Avr 03, 2021
1,333
Anaïs Mailhé
Avr 03, 2021
1,332
Claire Longere
Avr 03, 2021
1,331
Mahaut Tyrrell
Avr 03, 2021
1,330
Nicole Knuchel
Avr 03, 2021
1,329
Grégory LEGARAND
Avr 03, 2021
1,328
Tom Panier
Avr 03, 2021
1,327
Frederique Le louarn
Avr 02, 2021
1,326
Hamida Salhi
Avr 02, 2021
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Zéro Covid : pour une stratégie sanitaire d’élimination du coronavirus
Zéro Covid : pour une stratégie sanitaire d’élimination du coronavirus
Il y a un an, alors que l’épidémie de coronavirus était en expansion rapide, une note de l’OMS exposait les deux stratégies sanitaires envisageables : contenir l’épidémie ou l’éliminer. La première stratégie, dite de mitigation ou d’aplatissement de la courbe, a été celle adoptée par l’exécutif : elle vise à limiter le taux de reproduction épidémique pour maintenir les services de réanimation en dessous de la saturation. Cette stratégie, qui impose à la population des contraintes considérables pour une durée indéfinie, a conduit à un haut plateau épidémique faisant 400 morts et 20 000 contaminés par jour. L’absurdité de ce choix est évidente : puisque le contrôle s’effectue sur le taux de reproduction, l’épidémie pourrait aussi bien être contenue sur un plateau très bas sans demander d’effort supplémentaire.
Cette irrationalité française tient-elle au fait que les décisions stratégiques sont prises dans l’opacité, sans débat public scientifiquement éclairé ? De fait, les moyens d’action proposés par les chercheurs de différentes disciplines ont été réduits à un unique curseur réglant le niveau de privation de liberté par le confinement. L’autocontrôle par les autorisations de déplacement dérogatoire et l’inutile couvre-feu de 18 heures nous valent d’être la risée de nos voisins, qui titraient dès novembre sur « l’Absurdistan autoritaire ». « Et inefficace », faut-il ajouter aujourd’hui. Alors que de nouvelles souches ont fait leur apparition, plus contagieuses et plus résistantes à l’immunisation, il est temps que l’action publique s’appuie enfin sur le débat démocratique et sur des propositions rationnelles préalablement soumises au travail de controverse scientifique.
La seconde stratégie exposée il y a un an, qui vise à l’élimination du virus, a été appliquée avec succès dans plusieurs pays, qui ont retrouvé leur vie sociale et leur activité productive. S’il est vrai que l’insularité a aidé certains pays comme la Nouvelle-Zélande, une concertation entre pays frontaliers permettrait de pallier cette difficulté en Europe. Insistons : quand bien même la présentation de la stratégie d’élimination inclut souvent une phase transitoire de reconfinement, tout l’intérêt du zéro Covid réside dans le fait que cette stratégie n’est pas directement tributaire d’un confinement. Au contraire, même : elle repose sur le déploiement de multiples mesures complémentaires, concourant à en finir avec le coronavirus en quelques mois sans porter atteinte aux libertés publiques.
Nous savons, depuis juin 2020, que le coronavirus se transmet principalement par voie d’aérosol, y compris par des porteurs asymptomatiques, lorsqu’ils respirent ou parlent. Le port de masques FFP2 dans les lieux clos permet de diminuer d’un facteur 50 la quantité de particules virales inhalées. Il faut généraliser leur usage, et donc en fabriquer ou en commander, et éduquer à leur nettoyage et à leur recyclage. Les lieux de restauration collective sont des endroits de forte contamination : en équipant chaque table de deux hottes de ventilation équipées de filtre HEPA, l’une qui apporte à la table de l’air non contaminé, et l’autre, aspirante, qui piège les gouttelettes produites avant qu’elles puissent être inhalées, on réduit la quantité de particules virales d’un facteur 10. Il faut donc produire ou acheter ces purificateurs d’air et former des techniciens pour leur déploiement rapide. Pour quantifier le risque et adapter les procédures sanitaires aux caractéristiques d’un lieu fermé, il convient de déployer des capteurs de CO2 et de particules fines, peu onéreux. Ce ne sont là que trois exemples, parmi des dizaines de techniques dont l’État doit assurer la conception, la mise en production et la généralisation dans les transports, les bureaux, les lieux de culture, les écoles et les universités, pour quelques milliards d’euros, un coût faible au regard du désastre économique et social actuel.
La vaccination a un rôle clé à jouer dans le dispositif d’élimination du virus. Mais elle est menacée par le fiasco national en matière de conception, de fabrication et de distribution des vaccins. Cet échec est imputable à la politique de recherche court-termiste menée depuis quinze ans contre la volonté de la communauté scientifique, mais aussi au fait que l’appareil d’État, dont les hauts fonctionnaires sont dépourvus de formation scientifique, a de facto remplacé toute politique de recherche industrielle publique par l’octroi, en pure perte, de milliards d’euros de crédit d’impôt aux entreprises privées. Or, sans un pôle industriel de santé publique à même d’accompagner l’effort scientifique, la lutte contre le Covid sera vouée à l’échec.
Sur la durée, éliminer le coronavirus exige le recrutement et la formation d’équipes d’arpentage épidémiologique regroupant 50 000 personnes par groupes de cinq, affectés à des quartiers ou à des communes au gré des résurgences. Le test des eaux usées permettra leur déploiement rapide selon les besoins. Ces équipes tenues au secret médical auront la tâche de retracer les contacts, de proposer des méthodes d’isolement, d’effectuer des tests et d’assurer la politique de prévention de terrain, qu’une application ou un « centre d’appels » ne permettent pas de mener. Trois semaines à plein temps et cinq en alternance sont nécessaires à leur formation. Un confinement éventuel, imputable à l’impéritie de l’exécutif, n’a pas vocation à excéder cette période d’équipement et de formation, à l’issue de laquelle le taux d’incidence aura fortement baissé. Le pays entrera dans une nouvelle temporalité, celle d’une veille reposant sur un maillage sanitaire étroit mais respectueux des libertés publiques. Il faudra alors tirer les leçons des échecs stratégiques et recréer les conditions permanentes d’un débat public scientifiquement informé. Les errements d’une année sonnent comme un avertissement : l’intégrité, la responsabilité et l’autonomie de la science conditionnent notre capacité de délibération, notre démocratie et nos libertés publiques.
Premiers signataires
Bruno Andreotti, physicien | Cécile Birks, angliciste | Yann Bugeaud, mathématicien | Bruno Canard, virologue | Gérard Chaouat, immunologiste | Christiane Denys, zoologiste | Natalie Depraz, philosophe | Pascale Dubus, historienne de l’art | Jose-Maria Fullana, physicien | Laurence Giavarini, littérature française | Sophie Gizard, archéologue | André Gounot, historien | Jacques Haiech, biologiste | Caroline Ibos, sociologue | Stefaniya Kamenova, écologue | Pascal Maillard, littérature française | François Marchal, anthropologie biologique | Pérola Milman, physicienne | Pierre-Yves Modicom, germaniste | Francoise Muscatelli, biologiste | Laurent Perrin, généticien | Elisabeth Piotelat, informaticienne | Sabrina Speich, géophysicienne | Martin Tiano, chimiste | Constance Valentin, physicienne | Anaïs Wion, historienne |
Liste des 1375 signataires
1,375 | Anne Delattre | Avr 11, 2021 | ||
1,374 | christiane Gromellon | Avr 11, 2021 | ||
1,373 | clara broton | professeur | Avr 11, 2021 | |
1,372 | Anne PUECH | Fonctionnaire | Avr 11, 2021 | |
1,371 | Isabelle BOULANGER | Avr 11, 2021 | ||
1,370 | Julie Gromellon Rizk | Avr 11, 2021 | ||
1,369 | Mallory Carlu | Systèmes complexes | Avr 10, 2021 | |
1,368 | Vincent Bousset | Professeur des Écoles | Avr 10, 2021 | |
1,367 | Bénédicte BILLECOCQ | Avr 10, 2021 | ||
1,366 | Marie Pierre Lods | Avr 10, 2021 | ||
1,365 | Frédérique Gabriel-Pomarède | Avr 10, 2021 | ||
1,364 | Dominique FOURTUNE | Avr 10, 2021 | ||
1,363 | Sébastien Lemonnier | Avr 10, 2021 | ||
1,362 | Ghislaine Tournerie | Avr 10, 2021 | ||
1,361 | Thierry grange | Avr 10, 2021 | ||
1,360 | Sophie Brescia | Avr 10, 2021 | ||
1,359 | Boris Pothier | Avr 10, 2021 | ||
1,358 | Guillaume GAUTREAU | Chercheur en Bioinformatique | Avr 08, 2021 | |
1,357 | Cornelia Kaslin | Avr 08, 2021 | ||
1,356 | Philippe Dambournet | angliciste | Avr 07, 2021 | |
1,355 | Cédric Ortiz | Informatique | Avr 07, 2021 | |
1,354 | Matthieu Postel | Ingénieur | Avr 07, 2021 | |
1,353 | Yûki Takahata | Avr 07, 2021 | ||
1,352 | Gwenaelle Garcia | Professeur | Avr 07, 2021 | |
1,351 | Karim Verheyden | Avr 07, 2021 | ||
1,350 | Alain CHRISTOPHE | Enseignant (allemand) | Avr 07, 2021 | |
1,349 | Fabrice Marco | Informatique | Avr 07, 2021 | |
1,348 | Timothée Ravier | Informatique | Avr 07, 2021 | |
1,347 | Y Y | Avr 07, 2021 | ||
1,346 | Clément Parise | Avr 07, 2021 | ||
1,345 | Michèle Hauteville | Avr 06, 2021 | ||
1,344 | Claire Talibart | Avr 06, 2021 | ||
1,343 | Fanja Ratrimo | Universitaire | Avr 05, 2021 | |
1,342 | Théotime Vauthier | Éducateur spécialisé | Avr 05, 2021 | |
1,341 | Nolwenn Millet | Avr 05, 2021 | ||
1,340 | sandra touboul | Professeur | Avr 04, 2021 | |
1,339 | Andreea Fratila | Enseignante | Avr 04, 2021 | |
1,338 | Daniela Langer | musicologie | Avr 04, 2021 | |
1,337 | Didier MIGNEAU | Avr 04, 2021 | ||
1,336 | Françoise Dahmane | Avr 04, 2021 | ||
1,335 | Saad Bennani | Avr 04, 2021 | ||
1,334 | Olivier Vilain | Avr 03, 2021 | ||
1,333 | Anaïs Mailhé | Avr 03, 2021 | ||
1,332 | Claire Longere | Avr 03, 2021 | ||
1,331 | Mahaut Tyrrell | Avr 03, 2021 | ||
1,330 | Nicole Knuchel | Avr 03, 2021 | ||
1,329 | Grégory LEGARAND | Avr 03, 2021 | ||
1,328 | Tom Panier | Avr 03, 2021 | ||
1,327 | Frederique Le louarn | Avr 02, 2021 | ||
1,326 | Hamida Salhi | Avr 02, 2021 | ||
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